En ce week-end du vendredi 24 au dimanche 26 janvier 2025 a été marqué par le voyage et la participation au pèlerinage national des jeunes catholique du Mexique « Cubilete 2025 » qui a regroupé au total 38 mille jeunes catholiques avec pour thème : « Que nos empreintes ou nos traces nous conduisent jusqu’à l’éternité » dans l’ordre logique du thème central de notre saint père, le pape François pour cette année jubilaire « pèlerins de l’espérance ». Nous avons démarré le voyage de notre communauté d’Orizaba à 15h avec un nombre de 7 jeunes, dont 3 que nous accompagnons et 3 de la fraternité Assomptionniste. Nous avons fait une petite escale chez nos frères Assomptionnistes pour prendre 3 de nos frères et en plus 3 jeunes d’un diocèse pour continuer le voyage. Avec un total de 13 pèlerins.
Nous sommes arrivé à destination vers 2h. Nous avons participé au concert musical de certains artistes catholique invités. Des prêtres proposaient aux jeunes de vivre le sacrement de la réconciliation. Après le concert et jusqu’à 7 heures, un temps d’adoration du très Saint-Sacrement Nous avons démarré la marche de 12km avec un chemin caillouteux, montagneux et zigzagué pour atteindre l’image du Christ-Roi située au sommet de la montagne de Guanajuato. Elle a été animée par des musiques et des chants mexicains divers. Nous avons médité les mystères du Rosaire. Les exercices de pénitence et de réparation pour certains (marche à pied-nue) jusqu’au sommet de ladite montagne où il y a eu la célébration de l’Eucharistie par un Évêque.
L’expérience du froid durant la veillée à la belle étoile, m’a fait penser et prier pour les réfugiés et migrants (hommes, femmes, enfants et personnes-âgées) qui passent les nuits dans les rues sans abris, habits, couvertures et exposées à tout dangers possibles.
L’expérience de la marche durant le jour m’a fait rappeler le peuple d’Israël lors de sa traversée du désert vers la terre promise « Canaan » (pays ruisselant du lait et du miel). En éprouvant la fatigue, la faim, la soif, la chaleur et le froid à l’image de tous les migrants et réfugiés d’aujourd’hui, Seigneur protège-les !
Ce qui m’a touché le plus lors de cette marche était que certaines personnes m’ont donné des bonbons, des images de Jésus ou des saints avec les paroles suite « courage, tu peux y arriver ». J’ai fait une analogie avec notre vie sur terre, que nous ne marchons jamais seule. Le seigneur dans sa bonté et sa miséricorde mets toujours de bons samaritains sur notre chemin. Ses personnes sont des anges, des personnes rares et précieuses, des bénédictions et des « Simon de Cyrène » sur notre route ; qui nous font confiance, nous soutiennent moralement et spirituellement dans les moments d’épreuves ou de tribulations de la vie. Ses personnes, nous disent des paroles de confiance et de réconfort, telles que : « du courage, ça va aller, tu vas y arriver, sois persévérante, je prie pour toi, … » pour que nous puissions être réconforté et continué la route jusqu’au bout. Que Dieu les bénisse et les protège toujours et à jamais !
Dans son homélie, l’évêque nous a parlé de la question de la sainteté qui suppose une conversion radicale comme celle de saint Paul dans la première lecture, en laissant toute complicité de crimes organisée, tout ce qui est mal et qui tue la vie, en étant de vrais témoins de notre foi chrétienne par les bons actes au milieu de ce monde.
Après la messe, nous avons repris le chemin du retour avec une pause de 4 heures pour l’ensemble des pèlerins dans une ville locale pour manger et visiter quelques endroits importants. Ensuite nous avons poursuit notre route vers nos destinations finales respectives.
Cela fut, une belle expérience de pèlerinage, de prière et de rencontre avec le Seigneur, avec tant de jeunes venus de tous les diocèses du pays pour vivre cette belle rencontre avec le Seigneur et avec d’autres jeunes dans un Esprit synodal, familial et fraternel.
J’ai profité de cette belle occasion pour prier durant la marche pour notre congrégation et pour les vocations.
Sœur Félicité Essoyomèwè KAMBIA, OA, Mexique-Orizaba.



