Le 20 juillet 1842 : Marie Correnson, aînée de dix enfants est née à Paris, au 10 rue Cuvier au 5ème arrondissement.
Le 28 juillet : Marie est baptisée à l’église Saint Nicolas du Chardonnet, Paris.
Les familles Pleindoux et Correnson issues de la famille bourgeoisie, exercent surtout le droit et la médecine. Mme Correnson tient à se charger elle-même de l’éducation de ses enfants, en particulier de celle de ses deux filles aînées : Marie et Augustine. Elle engage les meilleurs professeurs de la ville pour leur instruction au domicile familial.
En 1859, elle est Enfants de Marie au Prieuré de Nîmes (chez les Religieuses de l’Assomption).
Docteur Correnson est en effet le médecin du collège de l’Assomption. Le P. d’Alzon fréquente la famille, connaît bien les enfants et accompagne spirituellement la jeune Marie.
Le 24 mai 1865 à Rochebelle au Vigan, comme quelques autres jeunes Nîmoises, elle est présente au moment de l’installation des premières Oblates, mais elle n’en fait pas partie.
Sa correspondance avec le P. d’Alzon indique qu’elle poursuit son discernement et mûrit
sa décision.
Le 27 juin 1867, Marie quitte le domicile familial et se dirige vers le Vigan où elle est attendue et accueillie comme une mère. Elle prend le nom de Mère Emmanuel-Marie de la Compassion.
Après un séjour a Rochebelle, elle se forme à Paris, chez Mère Marie-Eugénie de Jésus (fondatrice des Religieuses de l’Assomption) selon le conseil du P. d’Alzon.
Le 18 avril 1868 : Vœux perpétuels de Mère Emmanuel-Marie de la Compassion à Nîmes.
Voici Mère Emmanuel-Marie, à vingt-six ans, Supérieure d’une Congrégation toute nouvelle.
Pendant de longues années, elle sera cette Mère, organisant, travaillant, dirigeant, donnant l’exemple, et cela malgré une santé qui nous paraît avoir été très faible.
Le 25 avril 1868 : Avec le P. d’Alzon et Mère Marie-Eugénie de Jésus, elle accompagne à Marseille les cinq premières Oblates qui embarquent pour l’Orient.
En 1873 Fondation d’une communauté à l’Espérou et l’ouverture un externat, puis un pensionnat à Nîmes.
En 1878 Construction de la Chapelle de Nîmes
En 1889-1891 Fondation des communautés en Arménie, des écoles : Marsivan et Tokat accueillant des pauvres de toutes nationalités et de toutes religions.
Le 14 février 1893 : Elle eut la grande joie d’Obtenir le Décret de louange, première étape de la reconnaissance de sa congrégation et de l’approbation définitive en cour de Rome.
Le 1894 : Fondation de la première communauté hors de France en Belgique à Marchienne – au – Pont.
Le 18 septembre 1897 : Tenu du premier Chapitre général pour élire la nouvelle Supérieure Générale qui la remplacerait dans l’exercice de cette charge.
Mère Marguerite-Marie Chamska est élue Supérieure Générale.
Le 22 juillet 1900 : Mère Emmanuel-Marie reçoit l’Extrême Onction.
Le 24 juillet 1900, Mère Emmanuel-Marie rejoignait au ciel le vénéré Fondateur à l’âge de 58 ans, après 32 années de vie religieuse.
L’inhumation de Mère Correnson se fait au cimetière de la ville, dans le caveau de la Congrégation. Ses restes vénérés y demeurent jusqu’au 03 novembre 1942, date de leur transfert à la chapelle de la rue Séguier, Nîmes.